Compassion envers le masculin

Compassion envers le masculin.

Il y a sur terre une grande souffrance qui prend racine dans les relations masculin & féminin.

Ce masculin… qu’on a mis sur le banc des accusés.

En chaque être masculin, il y a un enfant candide.

Tant d’hommes au coeur pur qui ont été profondément blessés.

Des êtres hypersensibles à qui on a empêché d’exister.

Leurs larmes ont été piétinées, leurs corps abusés, par d’autres êtres aussi blessés.

On a rit de leur côté féminin et on les a insultés lorsqu’ils jouaient comme des enfants super-héros.

On leur a injecté le patriarcat à forte dose et la misogynie.

Certaines femmes blessées les voulaient forts, indestructibles et ne les faisait jamais sentir assez.

Lorsque le coeur amoureux de ces hommes s’ouvrait, elles lui jetaient du venin et fuyaient.

Et lorsqu’elles revenaient, il s’était déjà fermé par peur d’être encore torturé.

Ce tango d’abandon et de trahison s’est étendu partout sur terre.

La vulnérabilité et la douceur de ces hommes n’a pas eu le droit d’exister.

Et leur coeur a été brisé.

Ces avatars masculins, que vous reconnaissez, ont presque tous fait la même chose.

Ils se sont mis des armures et ont refermé leur coeur.

Il sont parti à la guerre. Parfois pour vrai, d’autres fois en énergie.

Ils ont croulé sous le poids de leur vie.

Ils ont cessé de se confier. Il ont ressenti que personne ne les saisi. Mutisme. Isolement.

Certains se sont qualifiés d’hommes à femmes et ont commencé à s’offrir la « liberté » sans engagement.

Ils ont encouragé la division entres femmes et la jalousie.

Plusieurs se sont accrochés à la dépendance au jeu, à la pornographie, à l’alcool ou aux drogues.

D’autres sont devenus violent envers eux-mêmes et souvent envers les autres. Il se sont abusés et l’ont perpétré.

Certain ne sont plus ici, car ils ont exécuté leur plan d’y mettre fin ou sont partis par mal-à-dit.

Quoi qu’il en soit, ils ont fuit leur essence originelle pour se protéger de la souffrance inouïe qu’ils ont subi.

Parce que personne ne leur a enseigné à marcher dignement.

Parce que de tels êtres hypersensibles, sont des joyaux pour la planète.

Et ça, le mal qui empoisonne, Gaïa n’en veut pas.

Ils se sont incarnés ici déjà étiquetés de bourreaux, afin d’en faire de bons petits soldats.

Déconnectés de leur puissance.

Ils ont vu les femmes s’en sortir.

Certains se sont sentis en compétition qu’elle soient ainsi connectées.

Et pourtant, par volonté… certains se sont sentis inspirés. Ils les ont même parfois écoutés.

Certain ont commencé à trouver la voie de leur sagesse.

Sous les tonnes de souffrances, se trouvait leur coeur.

Ils se sont mis à se connecter aux éléments et à se rappeler leur douceur.

Couche par couche, les blessures se sont volatilisées.

Ils se sont rassemblés entre frères pour pleurer, pour hurler et sauter d’un arbre à l’autre.

Ils ont quitté leurs addictions pour retirer la poussière de leur divine vision.

Ils n’ont pas comme leurs soeurs, la matrice féminine qui permet facilement la rédemption.

Mais ils ont la volonté et le coeur pour y arriver lorsqu’on leur manifeste de l’amour pur.

Ils ont la capacité d’incarner le masculin sacré.

Celui qui est tendre et enveloppant.

Celui qui respecte le rythme lent et connait la sagesse du temps.

Celui qui oeuvre en harmonie avec la nature et les éléments.

Celui qui accueille les vagues du féminin avec tendresse et enracinement.

Celui qui surmonte la peur de s’engager dans une vie d’amour pur.

Car telle est la voie de la rédemption. La seule.

Il est venu le temps, d’accueillir les guerriers de lumière.

Rachel Shatiuka